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Après une formation "arts plastiques" à Douai jusqu'en 1981, Laurent Golon pratique le théâtre à Lille (Théâtre de la Découverte, Théâtre de la Salamandre), et Paris (Théâtre du Lucernaire, Théâtre de la Ville, Théâtre de Paris) en qualité de régisseur,décorateur, assistant à la mise en scène, metteur en scène jusqu'en 1990.


Les cerf-volants (1985) constituent une première expérience du mouvement et de l'utilisation du bruit produit par ces machines volantes. De1987 à 1992, ils seront exposés et donneront lieu à différentes performances à Paris, Lille et Marseille.

Développées depuis le début des années 90, les sculptures de Laurent Golon sont des machines bruitistesélaborées essentiellement à partir de matériaux de récupération. Leurs mouvements, soumis aux aléas de mécaniques imprécises produisent des sons issusdes interactions (chocs, frottements, grincements…) entre tous ces éléments.

 

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À l'origine, elles étaient conçues pour fonctionner avec des piles électriques dont la baisse de chargemodifiait progressivement le comportement jusqu'à l'arrêt. Les paysages sonores étaient alors constitués par des variations dues aux pertes de puissance desmachines qui modifiaient les mouvements et changeant progressivement les rythmes.


Leur aspect bruitiste a rapidement suscité l'intérêt de musiciens tels que Jean-Marc Chouvel,compositeur, et des Phonogénistes, électroacousticiens, ainsi que de poètes qui associent leur lecture live à la chorégraphie de ces machines.

Ce type de collaboration a très vite nécessité l'apport d'un système permettant un pilotage plus précis afind'établir un dialogue entre les différents intervenants. Les machines sont désormais pilotées grâce à une interface MIDI, soit depuis un mixer MIDI, soitdepuis un ordinateur.

Les dispositifs constitués par ces machines ont été au centre de diverses installations ou performances, seulou en collaboration.


Description : moteurs   

 

INSTALLATIONS, PERFORMANCES :

Avec Jean-Marc Chouvel :

Depuis 1999, Laurent Golon a régulièrement travaillé avec le compositeur Jean-Marc Chouvel, pour desinstallations plastiques et sonores, des vidéos et des concerts :

Cinq sculptures de Laurent Golon, L’Instant Donné, 1999 ;

Mouvement (suite), CDMC–Théâtre du Lierre, Paris, octobre 2002 ;

Mécaphonies, créé en juin 2005 aux Voûtes, à Paris ;

Mécaphonies #2, aux Instants Chavirés, en octobre 2006, avec adjonction d’un bérimcell’, interprété par Loran Brunet.

— Un troisième opus,  Mécaphonies #3 a été créé 15 mai 2008 au Théâtre du Manège de Reims-scène nationale dans le cadre d'une résidence au studio Césaré , toujours avec Jean-MarcChouvel et Loran Brunet

Avec les Phonogénistes :

En parallèle, L.G. poursuit depuis 2003, avec les Phonogénistes, un travail d’improvisation auquel les machines servent de support :

Parti(e)s de Plaisir a donné lieu à plusieurs concerts aux Voûtes (2004 et 2005) et a été présenté lors du festival des Arts numériques au Palais de Tokyo en décembre 2004 ;

Kinosong, dispositif interactif, a été installé au conservatoire du 6e arrondissement deParis dans le cadre d’une manifestation, Le Geste musical contemporain, organisée par Futurs Composés (décembre 2006).

Poésie/voix :

  2008 aura été l'année d'une nouvelle expérience : la parole, avec deux performances mêlant installation bruitiste et parole vivante;

—  en juin, MON GRAND ZLAM’HOM avec le poète Alain Robinet, dans le cadre du festival Eaux ditives, organisé par Zip22 et les éditions Pleine Page à Barjols(Var).

—   en septembre, Et bruits… avec Isabelle Krzywkowski, auteure et Jonathan Dessaint, tchatcheur aux instants chavirés dans le cadre deÇa vaut jamais le réel, festival organisé par In Ouïr.

En juin-juillet 2010, reprise sous forme d'installation de Et bruits… au festival Exposie de Périgueux.

Danse :

Les Laboratoires d'Aubervilliers, octobre 2010, Ma première fois avec un dramatuge, avec Jennifer Lacey (danseuse, chorégraphe).

 

En solo :

2009 a plutôt été consacrée à des expositions personnelles, en France (galerie Le Sens de l'Art, La Courneuve, juin-juillet) et à Dresde, à l'Institut Français juillet-août ainsi qu'à des expériences sonores en solo ;

Klang performance, improvisation hebdomadaire à l'institut Français de Dresde, 

Mécha-Harmonien, Ostrale 09, Dresden

Shouldn't we take an umbrella, présenté à la galerie Közelítés Müvészeti Egyesület/Approach Art Association, Pécs, Hongrie).

En mai 2011, dans les serres d'Aubervilliers, installation d'un petit dispositif sonore dans le cadre de la manifestation L'art dans les serres.

En septembre 2011, 25 images/seconde, installation lumineuse, pilotée par ordinateur, destinée à la signalétique de la Nuit Blanche à Aubervilliers sur le site de la Maladrerie.

juillet 2012,Zoophonies, installation réalisée dans le cadre du festival Rhizomes, sur les rives du canal de l'Ourq(Paris-Aubervilliers-St-Denis) ;

— Lübben-Spreewald, juin-septembre 2013. Vertikalsehnsucht, dispositif visuel et sonore présenté dans le cadre du festival Aquamediale #9.

— septembre 2013, nouvelle installation, dans le cadre du festival Rhizomes, dans les bâtiments des haras nationaux.

 

 
EXPOSITIONS :

— Travail et Culture, Roubaix, 1997,

— Journées Henri Michaux, Paris, 1999,

— XXV° salon de Montrouge, 2001,

— Galerie Zip 22, Barjols, 2008,

— Institut Fançais, Dresde, 2009.

— Ostrale 09, Dresde, 2009.

— Közelítés Müvészeti Egyesület, Pécs, 2009/10

A und V Galerie, Leipzig : Sonokinesie, dispositif présenté dans le cadre du festival Lindenow,
mai 2010

 

RÉSIDENCES :


Lima 2006, revue Manofalsa

Reims 2008, Studio Césaré (studio national) Le Manège de Reims (scène nationale) production et création de la version scénique complète de Mécaphonies. Lareprésentation s'est déroulée au cirque de Reims. 

Dresden 2009, Ostrale 09

Pécs 2009-2010, Közelítés Müvészeti Egyesület/Approach Art Association, pour la création d'un dispositif visuel et sonore présenté au festival In Between dans le cadre du programme de Pecs, capitale européenne de la culture 2010.

Les Laboratoires d'Aubervilliers, octobre 2010,  Ma première fois avec un dramatuge, avec Jennifer Lacey (danseuse, chorégraphe). Puis en juin 2011 : Gang Plank, une session consacrée à l'usage des logiciels libres dans le cadre des arts vivants.

Aubervilliers, Ecole Edgar Quinet janvier-juin 2012, Intelligence collective, travail réalisé avec des élèves de CM2 à propos du recylage et la création d'objets sonores;

Les Laboratoires d'Aubervilliers, mars puis novembre 2012, Les Siècles Obscurs, oratorio pour 3 opérateurs, 24 projecteurs PAR cp 61, 4 dimmers, 1 Lanbox… avec Judith Depaule, Tanguy Nedelec et Julien Fezan.


— Lübben-Spreewald, mai-juin 2013, dans le cadre du festival Aquamediale #9.

 

COLLOQUES :

— en 2000, au colloque Paysage état des Lieux (Cerisy-la-Salle) ;

— en 2001, avec le compositeur Jean-Marc Chouvel, au colloque Musique et Arts Plastiques (Sorbonne) ;

— en 2002, au colloque Imaginaire du vent (Grenoble).