D'abord, un reportage réalisé par la chaîne culturelle allemande 3 Sat lors du vernissage : les bruits de mes machines servent tout au long d'illustration sonore. Le commentaire est en allemand, mais voici une traduction du texte de présentation sur le site de la chaîne, qui reprend dans les grandes lignes le propos du reportage :

Da da & da
Les points forts du week-end
Que se passe-t-il dans les centres culturels allemands du vendredi soir jusqu’à la nuit de dimanche ? Pour notre rétrospective « Da da & da », nous avons choisi les trois événements les plus intéressants du week-end. Nos reporters sont sur les lieux et jugent ce qu’ils ont vu. Qu’il s’agisse de « haute culture » ou d’underground – c’est un aperçu du « mouvement culturel ».

Ostrale – Exposition internationale d’Art contemporain.

Stefan Kelch était à l’Ostrale de Dresde : le vieil abattoir n’a rien perdu de l’effroi qu’il suscite. Les artistes se déplacent prudemment dans les halls de la mort, lieu où se tient l’Ostrale, exposition consacrée aux arts contemporains. Cette ville dans la ville, avec ses contraintes, abrite cette année plusieurs œuvres dans un espace peu habituel pour l’art, et qui se veut, avant tout, atelier. Mais aucun thème spécifique n’a été imposé à qui que ce soit.

L’Ostrale n’est pas chic. Elle ne sent pas bon et elle est fatigante – une expérience chargée d’énergie, un élan pour devenir quelque chose de singulier. Pendant quelques semaines, les artistes travaillent ensemble et veulent convaincre, grâce à leurs efforts, la ville de Dresde de ne pas entreprendre la démolition du lieu. Pour les arts contemporains, ce serait un gain certain. Ici, par exemple, on entend un ordinateur lire La Divine Comédie de Dante du lever au coucher du soleil.

Puis, un article paru dans le magazine culturel Künstlerbund (web et papier). Et bien sûr, la traduction ci-dessous :

http ://www.kuenstlerbund-dresden.de/

OSTRALE 2009
Incroyable ce que les organisateurs de la troisième exposition OSTRALE ont réussi à nouveau à mettre sur pied : 152 artistes, 135 œuvres, ainsi que 80 participants pour le programme d’accompagnement « OSTRALE.xtra ». Cette année, dix bâtiments et plus de 100 salles d’exposition étaient disponibles. Lors du vernissage, le public nombreux a pu, malgré la grande affluence, se disperser dans l’immense espace, de sorte que les œuvres pouvaient être contemplées en toute tranquillité. Les installations et les sculptures tenaient une place prépondérante, alors que la photographie ou le graphisme étaient à peine représentés. La coqueluche du public, cette année, était sans conteste Laurent Golon et ses « Installations sonores », qui faisaient penser aux œuvres cinétiques de Jean Tinguely ou à des travaux d’un élève de la classe de sculpture de Martin Honert, comme celles que l’on a pu voir lors de l’exposition annuelle de l’Ecole des Beaux-Arts de Dresde.
Pour la première fois, l’équipe d’OSTRALE a pu également engager une coopération avec les collections d’art publiques de Dresde. Tout visiteur de l’exposition « Mit dem Fahrrad zur Milchstrasse. Zeitgenössische Kunst aus der Sammlung Hoffmann, Berlin » [À bicyclette dans la voie lactée : l’art contemporain de la Collection Hoffmann, Berlin], au Lipsiusbau, obtient un billet à prix réduit sur présentation du ticket pour le festival du parc de l’Ostra jusqu’au 6 septembre. En retour, le visiteur d’OSTRALE peut, jusqu’au 20 septembre, visiter à prix réduit (3 Euros) l’exposition au Lipsiusbau. Étalée sur plus de trois semaines, la durée de l’exposition a aussi été largement prolongée. Pour cette troisième « OSTRALE », plus de 400 artistes du monde entier avaient proposé leurs travaux et concepts.
Antje Friedrich